Brassens, lettres à Toussenot
Vincent Mignault et Nicolas Fumo
Compagnie Je Suis Ton Père
Adaptation et mise en scène : Nicolas Fumo et Vincent Mignault
Compagnie : Je suis ton père
>> Site web : http://www.ciejesuistonpere.com/
Distribution : Vincent Mignault, Laure-Estelle Nézan, Nicolas Fumo, Amélie Legrand
Durée de la pièce : 1h20
Année : 2015
Desciptif : « Deviens l’artisan de ton âme, le musicien de ton silence, l’écrivain de ton génie. »
Voici ce qu’écrivait Georges Brassens à Roger Toussenot, quelques années avant « Le Gorille ». Toussenot, le Philosophe, provoque intellectuellement Brassens, le Poète. Au fond de l’impasse Florimont, chansons et coups de gueule baignent d’insolite la misère quotidienne. Accompagné de sa Muse, reflet espiègle de son imagination, Georges dévoile les contours de son univers poétique et libertaire.
Représentations :
Guichet Montparnasse (Paris 14ème) en 2015
Funambule Théâtre (Paris 18ème) en 2016
Théâtre des Lila's dans le cadre du 50ème festivale d'Avignon OFF en juillet 2016.
Prix du Public au Festival Coups de Théâtre de Massy 2015.
Mission(s) : Conception et réalisation de la scénographie de la pièce.
Travail réalisé en 2014 en collaboration avec Elise Benard.
>> Site web : http://elisebenard.com/
Un lieu unique : la chambre de Brassens, pauvre et désolée.
Ce lieu s'enchante grâce à l'imaginaire de Georges Brassens. Et, finalement, les éléments de la chambre s'assemblent et forment une nouvelle scène sur la scène : Brassens connaît alors enfin le succès que l'on lui connaît!
« Je n’ai presque rien, j’ai une table, une chaise, un lit et quelques bouquins et quelques guitares c’est tout, et quelques pipes aussi. [...] Moi je n’ai pas tellement besoin du décor, je me le crée moi-même le décor, selon mes besoins, je m’invente un p’tit décor... Je me dis: tiens là un arbre ferait bien alors je l’invente et puis quand l’arbre me fatigue j’en change et je mets autre chose à la place, une poule, un chien... » - Extrait d’une interview de Georges Brassens.
Vue d'ensemble du décor: très simple, démuni, pauvre. Photographie de Caroline Pochoy. Sur la photo, au premier plan : Nicolas Fumo (Roger Toussenot) et sur le lit : Laure-Estelle Nézan (la muse)
La scène finale réunit l'intégralité des éléments du décors (bureau, étagères, lit + accessoires) au centre du plateau de jeu. Une nouvelle scène se crée alors sur la scène! Photographie de David Bakhoum. Sur la photo, l'ensemble de la troupe : Nicolas Fumo (Roger Toussenot), Laure-Estelle Nézan (la muse), Amélie Legrand Debayle (le succube) et Vincent Mignault (Georges Brassens)
Le bureau est un élément central du décor. Celui-ci a été conçu spécialement pour la pièce, il est démontable et possède des espaces de rangement pour les accessoires nécessaires aux comédiens. Photographie de Caroline Pochoy.
Le bureau, comme le reste du décor, est extrêmement simple. La chambre de Georges Brassens est dépourvue de confort et d'une apparente pauvreté. Photographie de Caroline Pochoy.
Le lit est lui aussi particulièrement spartiate, il semble constitué d'une simple planche de bois, d'une couverture et de quelques coussins. Des livres sont disposés ça et là. Photographie de Caroline Pochoy
Les étagères sont plus poétiques. Elles servent tout d'abord d'assises puis s’empilent pour former une bibliothèque. Brassens est un grand passionné de littérature, nous lui avons donc imaginé du mobilier dont la structure serait constituée essentiellement de livres. Photographie de Caroline Pochoy.
Les étagères servant d'assises pour la comédienne Laure-Estelle Nézan (la muse). Photographie de David Bakhoum.
Éteinte, c'est une lampe banale mais lorsqu'elle s'allume, elle laisse apparaitre des oiseaux dont les ombres se projettent sur les murs. Brassens aimait les animaux, il s'en inspirait souvent. Lors de la scène finale, l'abat-jour disparaît et le pied de lampe devient pied de micro. Photographie de Caroline Pochoy. Sur la photo : Laure-Estelle Nézan (la muse)
"Georges Brassens, lettres à Toussenot" était au Théâtre des Lila's tout le mois de juillet 2016 dans le cadre du 50ème Festival d'Avignon OFF.